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L’Etat ne nomme pas assez de femmes aux postes les plus prestigieux

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L’Etat ne nomme pas assez de femmes aux postes les plus prestigieux

Source: Le Monde

Selon les chiffres du « Monde », 33 % seulement des emplois pourvus en conseil des ministres ont été attribués à des femmes. La loi impose 40 %.

En matière de féminisation des postes, l’Etat n’arrive pas à tenir ses promesses. Selon les éléments que Le Monde a recueillis, il ne parvient plus, pour la première fois depuis 2012, à respecter le quota assurant l’égalité entre les femmes et les hommes dans les nominations aux plus hauts postes de l’administration. En 2018, parmi les 696 personnes nommées aux emplois les plus prestigieux, ceux pourvus en conseil des ministres ou sur décret du président de la République, seules 33 % était des femmes. Il s’agit, par exemple, des directeurs d’administration centrale, des ambassadeurs, des préfets, des recteurs ou encore des chefs de services. En 2017, le taux était de 34 %.

Or la loi impose un taux minimum de 40 % de personnes de chaque sexe parmi celles nommées pour la première fois à l’un des 6 000 plus hauts postes de l’administration. Ce dispositif volontariste a été instauré par la loi Sauvadet, votée en mars 2012, et qui prévoyait une montée en régime progressive : 20 % en 2013 et 2014, 30 % en 2015 et 2016, puis 40 % à partir de 2017.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 20 février 2019.

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Selon les chiffres du « Monde », 33 % seulement des emplois pourvus en conseil des ministres ont été attribués à des femmes. La loi impose 40 %.

En matière de féminisation des postes, l’Etat n’arrive pas à tenir ses promesses. Selon les éléments que Le Monde a recueillis, il ne parvient plus, pour la première fois depuis 2012, à respecter le quota assurant l’égalité entre les femmes et les hommes dans les nominations aux plus hauts postes de l’administration. En 2018, parmi les 696 personnes nommées aux emplois les plus prestigieux, ceux pourvus en conseil des ministres ou sur décret du président de la République, seules 33 % était des femmes. Il s’agit, par exemple, des directeurs d’administration centrale, des ambassadeurs, des préfets, des recteurs ou encore des chefs de services. En 2017, le taux était de 34 %.

Or la loi impose un taux minimum de 40 % de personnes de chaque sexe parmi celles nommées pour la première fois à l’un des 6 000 plus hauts postes de l’administration. Ce dispositif volontariste a été instauré par la loi Sauvadet, votée en mars 2012, et qui prévoyait une montée en régime progressive : 20 % en 2013 et 2014, 30 % en 2015 et 2016, puis 40 % à partir de 2017.

Cliquez ici pour lire l’article publié par Le Monde le 20 février 2019.

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